Mathilde-Hadja
Mathilde Hadja
___
Ton image est la ponctuation
Sage de ma réflexion
Un amour de point-virgule
Au son du tambour, tu ondules
L’Afrique exubérante
La musique que tu chantes
Rapproche les cultures
Décoche une biffure
A l’intransigeance étroite
Ignorance béate
D’un occident égoïste
Décadent, nombriliste
Souriants guillemets
Citant Léo Ferré
Poète anarchiste
Et le prince humaniste
Léopold Sédar Senghor
Géants de ta culture bicolore
En une savoureuse apostrophe
A mes modestes strophes
Arrogant point d’exclamation
Ignorant le point d’interrogation
Anxieux face à l’incertain avenir
Préférant le désir de plaisirs
A la vorace angoisse
Que ta danse défroisse
Impétueux trublion
Dans l’espiègle tourbillon
Des mots et des idées
Vainquons les maux, jetons les dés
D’un jeu d’amour et de partage
Où je courre briser la cage
De l’ignorance étriquée
De l’arrogance osée
Parenthèse ouverte
Sur une thèse offerte
A la curiosité
A l’ingéniosité
A la richesse
A la sagesse
Embrasse le monde
Enlace les secondes
D’éternité
Colorée…
gégé, juin 2014